Béziers : programme officiel des cartels de la Féria 2012...
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La Féria de Béziers se déroulera du samedi 11 août au mercredi 15 août 2012.
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La Féria de Béziers est bien plus qu’un événement festif.
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Elle est une part de l’âme de la Ville, un moment hors du temps partagé par tous, un fragment inaliénable de l’identité biterroise.
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Elle est aussi, de façon beaucoup plus pragmatique, un remarquable étendard pour la notoriété de la Ville, un outil économique de première importance pour le commerce local, une force d’attractivité comme beaucoup de communes rêveraient d’en avoir.
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Pendant ses journées et surtout ses nuits exceptionnelles, chaque année autour du 15 Août, la Feria fait surgir des univers étonnants, simultanés et pourtant profondément différents. .
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Le visiteur passe du tumulte bon enfant des Allées à l’émotion artistique du Village équestre.
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Il joue, danse avec la Parade musicale et frémit devant le sable des arènes, où se trame ce fascinant ballet entre l’homme et la bête, le soleil et le sang.
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Il retrouve dans les rues la légèreté des chansons populaires et s’immobilise aux détours d’un Village devant une danseuse flamenca qui lui rappelle que le sud, c’est ici et que l’Espagne est proche.
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A peine plus loin, l’accent occitan roule sur les scènes, et cette langue magique proclame au son des tambourins, comme à celui des guitares électriques, qu’elle est tout autant d’aujourd’hui que d’hier.
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La Feria n’a pas un visage, elle en a cent. Mille. Plus sans doute. En réalité, il y a autant de Feria qu’il y a d’individus, ces soirs-là, dans les rues.
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Pour faire la fine bouche, la découverte d’un élevage de Santa Coloma, à choisir entre Victorino Martin (excellents à Séville) et Escolar Gil, aurait fait un parfait substitut des fauves de Zahariche qui sont irréguliers lors de ces dernières temporadas.
Il y a aussi une touche locale pour saluer le travail de l’école taurine de Béziers dont trois toreros seront au cartel.
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Tomas Cerqueira recevra une alternative de luxe , avec José Maria Manzanares, le numéro un actuel, comme parrain
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Cayetano Ortiz, présent dans toutes les grandes arènes françaises, sera également présent pour la matinale du 15 août accompagné par son copain Dorian Dejean qui fera ses débuts en novillada piquée.
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L’émotion sera également bien présente avec le retour de Juan José Padilla devant le bétail de Margé pour une corrida mixte séduisante où se produiront Ivan Fandino et le meilleur rejoneador de l’histoire, Pablo Hermoso de Mendoza.
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La majorité des figuras établies seront également présentes avec El Juli, Manzanares et Ponce.
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Les nouveaux piliers de l’escalafon que sont Talavante et Luque viendront justifier leur nouveau statut.
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Et les révélations 2011 comme David Mora, Ivan Fandino et Tomas Dufau apporteront la touche de nouveauté qui a souvent manqué par le passé.
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Mehdi Savalli, l’enfant chéri de Béziers, réalisera son rêve d’affronter les “ Miura de Béziers” en compagnie du triomphateur de la Miurada 2011, Rafaelillo, et Javier Castano qui affrontera seul six fauves de Zahariche pour Pentecôte à Nîmes.
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Sébastien Castella, absent de sa Feria
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Comme chaque année, on regrettera l’absence des deux stars “hors catégories” que sont José Tomas et Morante de la Puebla (après un bref passage en 2010).
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Mais depuis une semaine, l’aficion de Béziers est sous le choc. L’impensable s’est produit comme le pressentait Midi Libre depuis plusieurs semaines.
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Sébastien Castella, le maestro de Béziers, le double numéro un mondial, le meilleur torero français de l’histoire, celui qui a ouvert trois fois les portes de Madrid, sera absent de sa Feria.
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En cause, un désaccord économique et probablement un entêtement de chaque partie qui a campé sur ses positions sur le nombre de paseo (proposition d’un seul pour l’empresa, exigence de deux pour le torero).
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Sans faire injure au parcours exceptionnel d’Enrique Ponce ou au potentiel de Thomas Dufau, la présence du Biterrois dans la corrida de Daniel Ruiz et ou de Fuente Ymbro aurait permis d’annoncer une Feria 2012 presque parfaite.
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Quel dommage…
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Luis Manuel Lozano affirme que le directeur des arènes n’a "jamais eu l’intention de mettre Sébastien au cartel de cette Feria 2012 de Béziers"
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Les cartels ont été officialisés. Pourquoi les négociations n’ont pas abouti ?
Les discussions ont débuté mi-mars lors des Fallas de Valencia. Robert Margé souhaitait faire une négociation conjointe avec d’autres empresas françaises, une sorte de paquet. Cette solution ne me satisfaisait pas car je considère que chaque arène à sa spécificité et on ne peut pas les valoriser toutes au même niveau. Il proposait à Sébastien Castella un seul cartel déjà constitué (toros et autres toreros), sans nous laisser la possibilité de discuter. De plus, les honoraires étaient revus à la baisse par rapport à 2011.
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J’ai échangé avec Sébastien qui m’a donné son accord sur la proposition financière mais qui voulait deux cartels avec les figuras.
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Mais Robert Margé a refusé catégoriquement ce second paseo.
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Un nouveau rendez-vous s’est déroulé fin avril à Séville ?
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En effet, on s’est rencontré avant les corridas de Sébastien. Le maestro a accepté un nouvel effort conséquent sur ses honoraires pour figurer à deux reprises à la Feria. Margé m’a demandé un délai de réflexion.
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Et à la fin de la Feria de Séville, quand nous étions au Mexique, il m’a appelé pour me faire part de son refus. Sébastien ne l’intéressait que pour un seul cartel et les négociations ont été rompues.
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Robert Margé évoque un désaccord financier. La rumeur court sur un cachet de Castella bien supérieur à ceux de Juli ou Manzanares…
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Je n’aime pas évoquer publiquement ces aspects financiers. Encore moins pour des toreros autres que le mien. Si M. Margé trouve convenable d’évoquer les négociations économiques, c’est son problème. Personnellement, je ne me permettrai jamais de parler de ce qu’il gagne ou a gagné, dans sa Feria. Je souhaite juste souligner une nouvelle fois que Sébastien a revu à la baisse ses honoraires par rapport à 2011.
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La double présence de Castella dans les cartels de figuras en limitait le nombre. Pourquoi ne pas toréer un autre élevage ?
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C’est seulement une question de cohérence taurine. En tant que figura del toreo, Sébastien est toujours annoncé dans des cartels conformes à son statut, dans toutes les grandes férias. C’est logique que dans sa ville, une place lui soit réservée dans les deux corridas de figuras. Il ne faut pas oublier que Sébastien est fier de faire la promotion de Béziers dans le monde entier. Quand au geste que vous évoquez, je rappelle que Castella a triomphé devant les Margé en mano a mano en 2010. Faire un geste doit rester une exception. Son plus beau geste pour Béziers est d’être figura du toreo à force de triompher dans toutes les grandes arènes. Cela me paraît suffisant pour avoir deux cartels dans ses arènes.
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Il semble que la commission taurine ait préconisé également un seul cartel…
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Pour Sébastien, Béziers n’est pas une Feria comme les autres, M. Margé le sait. Je doute que le public biterrois n’ait pas envie de le voir deux fois en concurrence avec les autres figuras. D’autant qu’avec six oreilles et deux grandes portes, il est le triomphateur de la dernière Feria. Il est logique que Sébastien veuille faire deux paseos dans ses arènes. Cela se passe toujours ainsi pour toutes les figuras dans leurs plazas.
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Chaque partie a-t-elle fait le maximum s’accorder ?
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Évidemment non. Et la conclusion ne nous satisfait pas. Je vais même vous dire mieux, je suis convaincu, au regard du déroulement des négociations, que M. Margé n’a jamais eu l’intention de mettre Sébastien au cartel de cette Feria.
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Je le connais de longue date, on a mené de nombreuses tractations, et je vois rapidement quand quelqu’un éprouve réellement un intérêt ou pas.
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La seule grande Feria française de Castella sera Nîmes...
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Les négociations avec Nîmes (Simon Casas, NDLR) ont toujours été rapides et professionnelles. Du coup, dans les périodes difficiles, Sébastien a de la mémoire et sait remercier.
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La présence éventuelle de votre élevage a-t-il pu perturber les négociations ?
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C’est vrai que la venue des toros d’Alcurrucen a été un moment envisagée. Ensuite, M. Margé ne m’en a pas reparlé et je n’ai pas insisté. Mais je n’ai jamais lié les contrats de Sébastien à la présence des toros de ma famille. D’ailleurs, depuis que nous travaillons ensemble, il a rarement combattu les Alcurrucen. Et seulement quand lui l’a décidé.
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Aujourd’hui, que ressent Sébastien Castella ?
Il est triste et contrarié. Dans sa temporada, Béziers occupe une place importante. Mais, il a déjà l’expérience de ce type de contretemps. Je suis certain que ce sera une source supplémentaire de motivation car il est déterminé à réaliser une grande temporada.